Des essais d’utilisation du taxi drone VoloCity de la start-up Volocopter, en vue des Jeux Olympiques de 2024 à Paris, sont en cours. Les taxis volants commenceront à décoller en France à partir de juin 2021. Des essais en vol seront effectués à l’aéroport de Pontoise-Cormeilles-en-Vexin, au nord-ouest de Paris. Les premiers taxis drones arrivent !

L’arrivée des taxis drones : le contexte

Le début de l’exploitation a été annoncé dans un communiqué de presse francilien, partagé par le groupe ADP et la RATP. Cette initiative, soutenue par l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) et l’organisation intergouvernementale Eurocontrol, fait partie d’un projet plus large visant à développer une mobilité aérienne urbaine innovante basée sur la technologie électrique de décollage et d’atterrissage vertical. Et l’Ile-de-France, profitant de l’opportunité offerte par les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, est candidate pour représenter un territoire de référence pour ce secteur d’activité en devenir.

VoloCity : un engin entièrement électrique

Le partenariat avec Volocopter, pionnier dans le secteur des taxis volants, s’inscrit dans ce cadre. La start-up allemande, qui a expérimenté des vols à Singapour en octobre dernier, a présenté VoloCity, un engin entièrement électrique ressemblant à un drone avec des capacités de décollage et d’atterrissage vertical.

L’avion, qui sera utilisé pour des essais à Paris, est équipé de 18 rotors et peut atteindre une vitesse de 100 kilomètres par heure avec une autonomie de vol de 35 kilomètres. VoloCity est capable de transporter deux passagers, dont le pilote, avec une charge maximale de 200 kg.

Réduire la pollution dans les villes

L’idée des taxis volants ou des taxis drones est une idée qui a fait son chemin ces dernières années et qui pourrait être une solution pour réduire la pollution et décongestionner la circulation automobile dans les villes. De grands groupes tels que Boeing, Uber, Airbus, Toyota et Hyundai ont investi des ressources et développé des projets, mettant en branle un secteur qui, selon Morgan Stanley, pourrait bientôt révolutionner les transports urbains.